Le 12e Festival Savalette est terminé,
Le village est encore tombé tranquille,
Les visiteurs qui rendent la vie pleine de vitalité,
Sont aujourd’hui retournés en ville.
Ça ressemble un peu au Dérangement,
Encore une fois chassés de leurs aieux,
Il faut toujours aller à leurs emplois,
Dans les villes-leurs nouveaux chez-eux.
En réfléchissant sur notre histoire tragique,
Celle-ci nous rappelle d’un autre temps,
Quand nos familles étaient menacées et déchirées,
Aujourd’hui cela est encore le cas.
Nos terres sont encore vides,
Mais nos possessions ne sont pas incendiées,
Nos terrains familiaux tombent solitaires,
Ces lieux de nos ancêtres, vides et abandonnés.
Nos gens de racines rurales et de grandes familles,
Sont maintenant urbaines et très petites,
Mais dans leurs veines coule le sang de leurs ancêtres,
Qui les ramènent encore par icitte.
Ils aiment célébrer leur culture et leur histoire bien riche,
Et ils ne veulent jamais l’oublier,
Ayant une occasion annuelle à les fêter leur donne,
Un moment pour s’exprimer.
C’est beau de voir de nombreux visiteurs,
Venir nous rejoindre pour célébrer leurs racines et leur histoire,
Et de voir encore les visages brillant et joie-de-vivre,
Qui évoquent nos belles mémoires.
Peut-être un jour dans l’avenir de ces jeunes âmes,
Eux-mêmes ils vont partager avec leurs petits enfants,
Des histoires de ces célébrations mémorables,
Et de petites histoires et contes intéressants.
Possiblement l’histoire du Capitaine Basques-Savalette,
Et de ses exploits formidables et entrepreneuriaux,
Ou de la visite en 1607 de Champlain,
Et de ses connaissances de son métier et ces eaux.
Peut-être le tintamarre avec nos tambours et nos drapeaux,
Ou de liturgies prononçant notre foi Chrétienne,
Vont leur rappeler du Festival Savalette,
Et de raconter à leurs enfants d’où ils viennent.
Ce Festival nous encourage chaque fois,
À ne jamais tourner notre dos,
Sur notre héritage et coutumes si riches,
Mais avec fierté toujours porter le flambeau.
– Jude Avery (2015)